24 mars 2010



Call me a charrue if you want

J'en suis rendue à mon deuxième homme de la journée.
Je me lave, me prépare tranquillement à aller rejoindre le troisième.

Du sexe morne, sans saveur, sans frissons.

Et ce sexe, bien qu'il soit propre, sonne sale à mon oreille.
Pas de saletés comme j'y suis habituée,
je le répète, c'est du sexe morne, sans saveur, sans frissons.
Mais ce sexe est sale, dans l'optique où je m'en calisse.
Je ne ressent rien.
Je suis vide.

Aucun désir, aucune passion.
C'est machinal, mécanique.
Des mains, des faux cris, des traces de griffes, de gifles mais rien.
Aucun désir, aucune passion.

L'intensité est où?
Perdue en quelque part, dans un chic condo sur St-Hubert.

Moi et Ben, c'est fini.

Fini avant même d'avoir commencé.
Je dois y aller, un type dont je ne me souviens plus du nom m'attends;
J'ai mis un kit de deuil.

7 commentaires:

  1. Ben oui, enfonce toi, qu'on aille encore plaisir à te lire couler vers ta déchéance. C'est ça qu'il y à de pratique les exhibition... Bloggeurs. Ça nous permets de pas (trop) faire les mêmes niaiseries.

    Schadenfreude...

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  2. L'Pénis: Charrue!

    La Tête: Du calme, du calme!

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  3. Trash. Tu me sembles bien triste...

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  4. Tu parles comme si Ben te manquait... Difficile à suivre, chères boules.

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  5. Si toi tu me trouve difficile à suivre, crois moi; moi j'comprends sweet fuck all de ce qui se passe.
    J'me sens.. beige-brun, genre.

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  6. Ça s'appelle le regret chérie ;)

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